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 là où tout à commencé.[Rose]

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Lynn Greene

Lynn Greene


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MessageSujet: là où tout à commencé.[Rose]   là où tout à commencé.[Rose] Icon_minitimeDim 9 Nov - 16:46

là où tout à commencé.[Rose] Iconamberheard là où tout à commencé.[Rose] Iconamberheard5
Se rémemorer le passé est plus dure que le vivre.


Lynn se réveilla avec l'impression que sa tête allait exploser. C'était comme si quelqun avait pris un gros marteau et l'avait frappé avec c'était horrible. Elle enfila rapidement en jogging avant de sortir de son hotel pour se diriger vers la première pharmacie ouverte en ce matin de samedi. Quand elle en trouva une, elle acheta trois paquets d'aspirine avant de rentrer dans sa chambre. Elle avait honte d'être sortit avec la tête qu'elle avait, mais elle avait trop mal. Elle savait aussi qu'elle pouvait s'en prendre qu'à elle même. La veille au soir, elle était allé en boite et elle avait bu plus que de raisons. Avant elle se serai vite fait une piqure pour tout oublier. Avant...

Depuis qu'elle été rentrait, elle avait fermement décidé de changer, de devenir quelqun de raisonnable se qui excluait toutes injections illicites. Saurait été tellement plus facile. Mais plus personne n'était là pour la fournir et ce n'était pas le moment de rechuter. Une fois qu'elle serait mannequin elle pourrait faire tout se qui lui plaisait. Il fallait absolument qu'elle se mette ça en tête. Elle avala une aspirine et s'allongea sur son lit.

Une demi heure plus tard, la douleur n'avait toujours pas disparu. La jeune fille se leva, enfila un jean et un pull, remit un peu d'ordre dans ses cheveaux avant d'empoigner un billet de 200 dollars qu'elle fourra dans sa poche. Elle se mit à marcher, pendant assez longtemps peu être trop longtemps même. Ses pas l'emmenèrent jusqu'à Harlem... Là où tout à commencé.

Elle se revoyait sur telle ou telle plaque de métro, elle venait d'arriver de Grèce, de quitter son ancienne vie. Elle se mit à pleurer à chaudes larmes et tout devint floue. Ele se mit à courrir encore et toujours plus vite.

Plus tard, Lynn se retrouva avec une seringue à la main. Elle ne savait pas comment elle était arriver là, mais elle savait que ce n'était pas la peine de chercher le billet, il n'y serait plus. Elle se revoyait courant, son visage baigné de larme, la main de cette homme son accent africain, le troque... Comme avant, mais elle ne voulait pas que ça recommence ça avait trop durer. Pourtant cette seringue était déjà tout pret de ses veines, à quelques millimètre près à injecter le produit qui la rendrait heureuse, oui mais dépendante. Il fallait que quelqun l'aide et vite. Le mascara qu'elle avait oublié d'enlever, souiller son visage pleins de grâce, se mains tremblait, ce qui l'empêcher, pour le moment de tanquer la seringue, mais ça ne durerait pas longtemps. Elle ne pouvait pas lutter elle avait besoin d'assistance.Mais elle c'était enfoncer dans une rue trop profonde, et il n'y avait personne. Tout en pleurant, Lynn se mit à crier de rage et de desespoir....
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Rose Dewit
Je fus la première. Premier cobaye, premier exemple, premiers ennuis.
Rose Dewit


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Logement, adresse RMS * : Tribeca Star Hotel,, - CH. 212.
Un truc à savoir sur vous ? : J'ai dégueulé à un grand banquet mondial sur la robe en soie de l'une de mes convives. Charmant.
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MessageSujet: Re: là où tout à commencé.[Rose]   là où tout à commencé.[Rose] Icon_minitimeMar 11 Nov - 0:34

là où tout à commencé.[Rose] Movies_03 là où tout à commencé.[Rose] Keiraknightley_009

« Le seul élément qui puisse remplacer la dépendance à l'égard du passé
est la dépendance à l'égard de l'avenir »


    10.35 Heure à laquelle Rose avait pris l'habitude de se lever chaque matin après avoir passé une de ces soirées qu'on ne peut se permettre de passer après un certain âge. Vous voyez le genre ! Elle n'était de retours à NY que depuis quelques jours et elle s'y était intégrée comme si elle n'était jamais partie. Elle avait peu à peu retrouver ses marques et rien ne l'empêchait de persister à rêver luxe, désires exaucés, femme de ménage et grand banquets mondiaux. Certes, lors de son expédition sur l'île-que-l-on-ne-peut-situer- rien de ses origines et de son éducation modeste ne lui manquait. Il faut dire que là-bas, ils avaient toujours quelques chose à effectués afin que la nostalgie ne se ressente pas. Aujourd'hui, rien qu'en humant l'odeur de la cigarette roulée, l'odeur de la marque fraîche, l'odeur d'hommes assoiffés de désir; faisait ressentir en elle son enfance, sa féminité et par conséquent son besoin d'être le centre. Le centre elle l'avait d'ailleurs toujours été, ici ou là-bas. Bizarrement le capitaine ne lui manquait nullement. Peut-être parce qu'il avait mis clairement un terme à leur relation. Ils avaient vécut une belle histoire, il en avait profiter. Le tout maintenant était de ne pas confondre souvenirs et réalité. Il était venu l'heure de tourner la page, définitivement.

    « Se souvenir ranime ; vouloir se souvenir détruit. »

    10.45 Une nouvelle journée débutait pour la belle, une journée au cours de laquelle son aventure américaine pourrait se prolonger. Elle se leva, enfila une robe légère à fleurs et se fit une tasse de café forcé comme elle les aimait. Une pomme histoire de se remplir l'estomac n'était pas de refus et assez diététique pour commencer la journée -sachant qu'un con trouverait surement le moyen de l'emmener de force dans un de ces machin qui pue la frites à deux kilomètres à la ronde, que l'ont appelle "Fast Food". Barbare, j'admets -. Elle attrapa son sac bon chic bon genre dans lequel se trouvait généralement de l'argent, une paire de lunette de soleil Dior, un agenda remplit ainsi que ses clés de voiture. Dit donc, elle avait pris facilement son pieds la belle.

    là où tout à commencé.[Rose] 312d37q là où tout à commencé.[Rose] Of95cp

    Rose passa sa journée seule en plein coeur de la 5e Avenue. Elle s'acheta des dizaines de tenues, passa Barney's au peigne fin et fit un petit tout sur Lexington Avenue. Elle déjeuna au Macdo du coin avec un ancien ami de l'île. Ils prirent soin de discuter à voix basse afin de ne pas être découverts. Ils avaient cependant fait le serment de ne jamais évoquer l'idée en dehors de Suspicius Corner, mais comme on devait s'y attendre, les règles: qu'est ce qu'ils s'en foutaient finalement. Vous savez, une fois que vous devez ré-apprendre à vivre normalement, vous pensez à tout sauf à appliquer les règles. Vous voulez tout vivre d'un seul cou, tout redécouvrir en même temps.
    Quelques heures plus tard, l'après-midi bien entamée, Miss Dewit eut une soudaine envie. Des dizaines de personnes lui avait bien certifié de ne jamais se rendre dans Harlem Street. Seulement, au fond de la jeune femme les interdits éveillaient en elle un désire grandissant, l'excitation de franchir les limites. Elle rentra chez elle le temps d'enfiler un pull plus chaud, troqué ses talons par de simple chaussures de ville, et changé sa robe en tenue plus strict. Vive le jean et ses débardeurs.


    22.30 Rose déboucha sur Harlem. Les jeunes sortaient et s'asseyaient sur les plaques dégouts pour surement y passer la nuit. Des bouteilles d'alccol trainaient par ci par là, des chats noirs gambadaient au milieu des ruelles. L'atmosphère était effrayante, les gens te regardaient méchamment comme près à te sauter dessus. Des seringues abandonnées gisaient sur les pavés sombres et des centaines de sans abris attendaient que l'état daigne les apercevoir. Rose avança doucement, submergée par la peur. Ses pas résonnait dans sa tête, ses yeux scrutaient le moindre mouvement alentours. Plongée dans ses pensées, dans ses projections elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer le pire. Elle entendit un bruit non loin et s'arrêta brusquement. Le son était comme désespéré, comme perdu et englouti. Elle chercha à localisée la personne et marchait d'un pas rapide au sein de la rue.
    Tantôt on la voyait marcher, tantôt courir. Ses vêtements était devenus eux aussi sombres comme pénétrés des ténèbres. Sales, aussi, oui. Bientôt elle arriva dans une autre petite ruelle d'Harlem et y trouva un peu plus loin une jeune femme assise en pleure. Les cris, qu'elle avait entendu quelques minutes auparavant venaient de son gosier. L'élément qu'elle tenait à proximité de son poignet lui était familier et le pire c'est que l'on se surprend à penser que c'est normal dans ce genre d'endroit. En y repensant elle l'avait croisé les jours précédents sur Madison Avenue mais n'avait pas fait plus attention à elle. Elle avait vraiment l'air d'avoir besoin d'aide, l'air perdue, comme quand une substance te brise la vie, sournoisement s'infiltre, t'envahit sous ton emprise.


    « Souviens-toi que tu es comme un acteur dans le rôle que l'auteur t'a confié : l'acteur c'est toi, l'auteur c'est elle ! »


    Le premier réflexe de Rose fut d'atteindre la seringue, de la jeté le plus loin possible, de tendre la main à cette nouvelle rencontre. Elle eut soudain un choc. Assise, devant elle la femme la regardait bizarrement. Rose partait en délire, ne sachant maitriser son don. Des flash apparaissaient, une femme qui se pendait, un homme qui courait. Une main voulut s'emparer d'elle, mais elle revint sur terre d'un seul bond. Elle revient alors consciente et réalisait petit à petit ce qu'elle venait de voir. Elle rejetait l'idée de maitriser une chose aussi immense et avec autant d'impact. Quand elle reprit ses esprits, elle prit la jeune femme dans ses bras pour tenter de la rassurer. Ce qu'elle n'aurais jamais fait dans sa vie antérieur, je précise. Elle l'aurait laisser là, ne la considérant que comme une sale pauvre des basses classes et ne lui aurait même pas adresser un regard. Elle se surprenait désormais à sécher les larmes d'une inconnue. Tant pis pour le débardeurs, elle s'en payerait un autre !

    « - Ca va mieux ? Je m'appelle Rose et toi ? Je sais que le moment est mal choisit, mais tu as une tâche sur ton t-shirt ! Bref, je suis arrivée à temps je crois ! »

    J'avoue, Rose avait le don de placé son humour un peu là où il n'était pas attendu. Mais pardonnez-là ! On ne change pas quelqu'un du jour au lendemain et notre belle décrochait souvent un petit sourire -certes forcé- de la part de ses interlocuteurs quand elle lâchait des vannes pareilles.
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Lynn Greene

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MessageSujet: Re: là où tout à commencé.[Rose]   là où tout à commencé.[Rose] Icon_minitimeMar 18 Nov - 19:59

"Je veus seulement tous oublier."


Lynn pleurait, tous son passé remonter à la surface. Elle se voyait s'enfonçant des seringues pareil dans la peau, elle se souvenait du bien qu'elle resentait ensuite. Mais elle ne voulait pas redevenir dépendante. Elle n'en avait pas le droit. Son avenir en dépendait et elle ne le laisserait pas sombrer. Les larmes formaient des sillons noires sur ses joues, elles coulaient le longs de son cou porteuses de tout son désespoir. Elle avait envie de vomir mais elle n'avait plus la force, elle se sentait fatigué. Et elle savait qu'elle n'avait qu'un geste à faire et elle serait prête pour faire la fête. Il suffissait de faire le même choix que des cinquantaines d'années auparavant, il fallait redevenir une habitué de Harlem et des quartiers mal fréquentés. Elle se rapelait qu'elle venait souvent dans cette ruelle pour rencontrer les dealers. A l'époque ça ne la géner pas, mais maintenant tout était différent et elle était sur le point de tout gacher. Elle baissa la tête vers la seringue et d'un coup une main passa et arracha la seringue. La blondinette releva lentement la tête et se trouva nez à nez avec une jeune fille. Celle-ci lui prit la main avant de la serrer calmement. Elle eut comme un moment d'absence avant de la prendre dans se bras. Lynn avait envie de tout oublier et elle se sentait bien dans les bras de cette jeune fille. Elle se revit à cinq ans réclamant un calin pour un bobo que sa mère n'avait pas voulu lui donner. Sa mère.... elle la méprissait plus que tout. Ses larmes redoublèrent pour devenir un torrent. Les perles salé souillé le tee shirt de sa sauveuse. La jeune fille se présenta alors, elle s'appelait Rose. Lynn avait l'impression de l'avoir déjà vu, mais elle ne voulait pas réféléchir elle voulait juste rester là pour l'éternité. Elle esquissa un sourire quand elle entendit la remarque que Rose fit sur son tee shirt et elle dit, d'une voix qui ne ressemblait pas à la sienne:

"Moi c'est Lynn! Et maintenant ton tee shirt est tout taché aussi!"

Elle se sentait bien. Elle espérait que Rose, en plus d'être sa sauveuse, voudrait bien être son ami. Lynn aimait déjà beaucoup cette jeune fille et elle espérait qu'elle l'a reverrait.
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